VOUS CHERCHEZ UN COACH POUR PRENDRE DES COURS DE PADEL OU FAIRE UN STAGE À BORDEAUX ?

Ne pas se tromper dans votre choix de coach de padel à Bordeaux, comment faire ?

Les quatre clés de ToPadel pour bien choisir son coach de padel à Bordeaux :

1. L’expérience

Un bon coach de padel doit posséder une solide expérience dans l’enseignement. Cependant, la pratique du padel à un niveau compétitif n’est pas forcément nécessaire pour devenir un excellent entraîneur. Il est important de ne pas confondre “bon joueur” et “bon coach de padel”, une erreur courante aujourd’hui en France. Beaucoup de pratiquants se tournent instinctivement vers des bons joueurs en pensant qu’ils seront automatiquement de bons coachs. C’est totalement faux.
À titre d’exemple, la plupart des coachs du circuit Premier Padel ont parfois eu des carrières de joueurs, mais pas systématiquement et pas forcément à haut niveau. Pour preuve, souvent plus âgés, ces coachs ne sont pas capables de jouer, et plus précisément de “matcher”, avec les joueurs qu’ils encadrent, dont le niveau est bien trop élevé pour eux. En revanche, ils ont des profils expérimentés, à la fois fins tacticiens et pédagogues, ce qui leur permet de guider leurs joueurs professionnels vers l’excellence en s’appuyant sur une analyse pointue du jeu et une méthodologie d’entraînement adaptée.

À l’heure actuelle en France, beaucoup de coachs sont des bons joueurs qui viennent presque tous du tennis et s’appuient sur les talents et le savoir-faire qu’ils ont acquis dans leur expérience tennistique. Ils construisent souvent leur système de jeu, leur carrière et leurs victoires en tant que joueurs de padel en s’appuyant sur des coups qui ont toujours fait leur force. Par conséquent, ils créent des schémas de jeu basés sur leurs propres savoir-faire et partent souvent du principe que, comme ça fonctionne pour eux, cela fonctionnera aussi pour leurs élèves. C’est là que réside un danger, car les élèves n’ont pas forcément les mêmes compétences ou capacités que ces joueurs. En particulier si vous n’avez pas vous aussi une importante expérience en sports de raquettes. C’est probablement la plus grande distinction que nous faisons chez Topadel entre coachs de padel français et les stages que vous pouvez faire en Espagne. C’est le feedback le plus courant de nos stagiaires partant en Espagne ET prenant parallèlement des cours en France (même si ceci reste une généralité qui ne concerne pas tous les coachs). 

Un bon coach doit donc être fin tacticien et fin pédagogue. Il doit être capable d’accompagner tout type d’élèves, quels que soient leurs forces ou leurs défauts, et de leur proposer des schémas tactiques sur mesure. Ces schémas devant être étudiés et dédiés aux capacités spécifiques de ses élèves. Se former en tant que joueur et se former en tant que coach sont deux choses totalement différentes. Un joueur apprend avant tout à optimiser ses propres performances, à maîtriser ses forces et à exploiter les opportunités dans un cadre compétitif. En revanche, un coach doit apprendre à transmettre ses connaissances, à analyser les besoins d’autrui, et à concevoir des stratégies ou des exercices adaptés à chaque profil. En délivrant des messages qui parlent aux joueurs pour les faire progresser rapidement.

Cette capacité à enseigner demande un travail spécifique que tous les joueurs, même expérimentés, ne possèdent pas forcément. En France, tout comme à Bordeaux, de nombreux coachs ont moins de 5 ans d’expérience. À titre de comparaison, en Espagne, on trouve des coachs qui peuvent avoir près de 30 ans d’expérience pour des prix quasiment identiques à ceux de la France. C’est donc la raison pour laquelle beaucoup de joueurs choisissent l’Espagne pour progresser plus rapidement.

2. La pédagogie et la méthodologie

Un bon coach doit posséder plusieurs qualités essentielles :

• Adaptation : Il ajuste ses méthodes, ses exercices et son degré d’exigence à votre niveau.
• Clarté des consignes : Des explications simples et compréhensibles qui permettent de bien comprendre les objectifs de chaque exercice.
• Programme structuré : Un bon coach doit être en mesure de vous expliquer comment il voit votre progression et le programme qu’il prévoit pour y parvenir. AVANT DE VOUS ENGAGER AVEC LUI, n’hésitez pas à demander au coach des détails sur son programme. S’il laisse part à l’improvisation ou ne propose pas un plan structuré alors que vous êtes prêt à vous engager durablement à ses côtés, fuyez et cherchez un autre coach.

Aussi, nous vous donnons un petit repère pour identifier une bonne pédagogie et méthodologie : pour changer un coup ou un réflexe chez un joueur, un bon coach applique une progression structurée :

1. Travail au panier : le joueur répète un coup précis sur des balles fixes et identiques pour maîtriser le geste et surtout sentir le correctif demandé et détecter de lui-même quand il exécute mal le geste.
2. Balles alternées : une fois que le joueur s’en sort bien avec les balles fixes, il passe à des schémas répétitifs du type A-B-A-B…etc ; où le coach commence à le déplacer mais le joueur peut anticiper car les trajectoires sont connues.
3. Balles aléatoires : après un temps de “digestion” (pause entre les 2 séances pour intégrer les apprentissages), le coach reviendra sur le coup déjà travaillé pour vérifier l’ancrage technique avant de proposer de le remettre en phase mais avec des balles non prévisibles.
4. Intégration en match : une fois le coup maîtrisé dans un cadre aléatoire, le joueur peut essayer de le reproduire avec confiance en situation réelle dite de match..

Sans ce schéma, on se retrouve souvent avec des élèves qui ne comprennent pas pourquoi ils arrivent à exécuter un geste à l’entraînement, mais échouent à le reproduire en match. Cela signifie que le schéma pédagogique n’a pas été respecté. Si vous ressentez ce genre de difficulté avec votre coach, il est préférable de se tourner vers un coach plus pédagogue.

3. L’approche humaine et motivationnelle

Pour nous, chez ToPadel, un bon coach doit nous faire ressentir qu’il croit en nous et en notre capacité à progresser. Cette conviction, lorsqu’elle est sincère, joue un rôle clé : elle renforce notre confiance mentale et nous motive à persévérer. Cette dimension mentale, au-delà même des cours et des exercices proposés, est une composante essentielle de la progression réelle d’un joueur. Un coach doit créer un environnement motivant :

• Encouragement : patience et attitude positive pour maintenir l’élève motivé, même dans les moments difficiles.
• Communication : écoute attentive et retours constructifs qui permettent d’ajuster les entraînements aux besoins réels de l’élève.
• Relationnel : une bonne entente entre le coach et l’élève favorise la confiance et facilite la progression.

Il est également important de définir des objectifs précis en termes de résultats ou de niveaux de jeu attendus, qui soient partagés entre le coach et le joueur, et auxquels le coach croit profondément. Cette croyance du coach est indispensable pour que le joueur puisse y croire lui-même et se projeter dans sa progression.

Même si ce n’est pas le sujet principal attendu dans un cours de padel, à Bordeaux ou ailleurs, il ne faut pas oublier que la progression d’un joueur repose également sur les dimensions mentales et la préparation physique. Ces éléments, en plus des aspects techniques et tactiques, jouent un rôle fondamental dans l’atteinte d’un niveau de jeu. Un bon coach saura, par son attitude et ses conseils, encourager une prise en compte globale de ces dimensions complémentaires.

4. Avoir une certification officielle de la Fédération Française de Tennis

Pour être officiellement coach de padel, il est essentiel d’avoir une certification, car c’est une profession dite “réglementée” en France. Il est très important de demander au coach s’il possède une certification avant de vous engager, et si possible, de connaître laquelle.

Autrement, il n’a tout simplement pas le droit d’exercer au-delà de simples initiations au padel.

Aujourd’hui, deux diplômes principaux permettent d’exercer officiellement en tant que moniteur de padel :

• Le DFMP (Diplôme Fédéral de Moniteur de Padel) : ce diplôme, proposé par la Fédération Française de Tennis (FFT), a été conçu comme une extension de l’expertise des moniteurs de tennis. Sa formation est courte en termes d’heures et est accessible uniquement aux professeurs déjà diplômés en tennis. Le DFMP offre ainsi une opportunité rapide aux moniteurs de tennis d’élargir leur champ de compétences pour inclure le padel.
• Le TFP (Titre à Finalité Professionnelle de Moniteur de Padel) : ce diplôme est plus exigeant en termes d’heures de formation et de pratique. Il est ouvert à un public plus large, qu’il soit ou non diplômé en tennis. Plus complet et plus long à obtenir, le TFP demande un investissement important de la part du futur coach. 

Chez ToPadel, considérant que le padel est un sport différent du tennis (comme du badminton, du ping-pong ou du squash), nous estimons que le TFP témoigne d’un engagement plus poussé dans la formation au padel. Cela ne signifie pas que le DFMP est un mauvais diplôme, mais simplement qu’il représente une option plus accessible et rapide pour devenir coach.

En conclusion, il est intéressant de demander au coach quel diplôme il a obtenu, mais aussi de vérifier s’il a complété ces certifications par des formations supplémentaires, notamment en Espagne. Les coachs espagnols sont réputés comme les plus expérimentés et les plus qualifiés de la planète. Une telle démarche d’un coach français témoigne d’une volonté d’approfondir leurs connaissances et d’offrir un enseignement d’excellence. Les coachs français les plus réputés ont d’ailleurs souvent vécu en Espagne et se sont formés sur place.